(- 52 à 476)
Durant le Haut Empire, la ville d’Agde disparaît, son territoire est englobé dans celui cadastration de la colonie romaine de Béziers et la vallée de l’Hérault est couverte d’exploitations agricoles (villae) à l’instar de ce qui se passe sur toute la côte méditerranéenne. Des agglomérations secondaires sont présentes mais leur localisation et leur importance restent à être précisées : Cessero (Fig 8), Piscinae.
La voie Domitienne (Fig. 9), axe majeur, créée par Domitius Ahenobarbus traverse le territoire d’est en ouest (Montagnac, Pinet, Castelnau-de-Guers, Pomerols, Florensac, Saint-Thibéry, puis prend la direction de Béziers). Cette voie favorise les échanges commerciaux, elle est rejoint à Cessero (Saint-Thibéry) par un axe nord-sud, la voie Cessero-Segodunum, ce qui favorise les échanges en direction de la vallée de l’Hérault. Ces deux axes majeurs sont complétés par le fleuve Hérault qui traverse le territoire du nord au sud et permet donc une communication avec la mer Méditerranée.
Les sites de l’antiquité tardive sont moins nombreux que durant la période précédente. Les exploitations agricoles les plus importantes s’inscrivent dans une continuité. Ces établissements sont pour certains occupés depuis l’époque républicaine. Leur activité perdure jusqu’aux IVème – Vème siècle après J.-C. voire jusqu’au haut Moyen Âge. Les prospections ont permis de distinguer quelques créations de sites : pour la plupart ce sont des établissements modestes occupés sur une courte période. Un autre phénomène peut-être perçu, une réoccupation de certains domaines après un hiatus ou encore la revitalisation d’habitat en perte de vitesse. Agde reprend, durant le bas-empire une place primordiale.
Entre le VIIème et le IXème siècle on assiste à une réorganisation du territoire. La plupart des villae sont abandonnées. Durant les premiers siècles du Haut Moyen Âge les populations connaissent un phénomène de micro-déplacement qui affecte le littoral et l’arrière pays autour de centres plus ou moins importants.
Sites :